16.8.14

UN JOUR JE PARTIRAI SANS EN AVOIR FINI

Cette parodie du titre du dernier ouvrage de Jean d'Ormesson – dont, coïncidence, un pastiche est publié simultanément - s'applique à merveille au sujet de notre feuilleton qui se termine aujourd'hui : les hybrideurs qui ont entrepris un travail sur un modèle d'iris ou un coloris, et qui ont disparu avant d'avoir pu atteindre le but ultime qu'ils s'étaient fixés. Keith Keppel lui-même pourrait être l'auteur de cette phrase, lui qui, dans les commentaires de son travail qu'il fournit chaque année dans son catalogue, se désolait, il y a quelques temps, et on peut transcrire sa pensée sous la forme d'un autre alexandrin : il reste tant à faire, et j'ai si peu de temps... 

8. R. E. Nichol 

En perdant coup sur coup Brian Dodsworth, Nora Scopes et Robert E. Nichol, le monde britannique des iris a quitté le premier plan qui fut le sien avant la dernière guerre mondiale et qui s'est assez bien maintenu jusqu'aux années 1990. Avec une variété comme 'Elizabeth Poldark', RobertNichol s'est fait connaître de tous les amateurs d'iris. A l'heure, brutale, de sa mort, son stock de variétés prêtes à être enregistrées était important, et c'est sa veuve qui c'est chargée de la besogne. 


 'Morwenna' (1984) 

 'Aunt Agatha' (1989)


 'Trenwith' (1985) 

 'Amadora' (1991)

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