27.1.12

ECHOS DU MONDE DES IRIS



Roses, iris et dahlias

Une fidèle lectrice de ce blog m’a signalé l’existence d’un confrère. Il s’agit de www.jardinduvieuxcerisier.over-blog.com , l’ouvrage d’un amateur auvergnat, qui marie amoureusement les iris, les roses, les dahlias et quelques autres fleurs charmantes. Aller de temps en temps y jeter un œil sera toujours un agréable moment à la condition que les chroniques soient renouvelées : il n’y a rien de pire pour un blog que de ne pas être régulièrement alimenté, car, quand on le visite plusieurs fois et qu’on n’y trouve rien de nouveau, on n’y retourne pas et on l’oublie…

Identité

Parmi les nouvelles variétés mises au commerce cette année par la Maison Cayeux, figure un iris bleu proposé sous le nom de ‘Aigue Marine’. Le problème, c’est qu’une autre variété d’iris porte déjà ce nom. Curiosité : il s’agit d’une variété obtenues en 1938 par Ferdinand Cayeux, l’arrière grand père de Richard, l’actuel patron de la vieille entreprise familiale. Dans la réglementation d’attribution des noms de variétés, que l’American Iris Society est chargée de faire respecter, il est proscrit de donner le même nom à deux variétés différentes. C’est une interdiction dictée par le bon sens : la confusion s’installerait dans le monde des iris si la règle de l’unicité du nom n’était pas instituée et préservée. Il est cependant possible qu’une nouvelle variété récupère le nom déjà porté par une ancienne. A la condition que celui qui demande le transfert de nom déclare:
· Que la totalité du stock de l’ancienne plante a été détruit ;
· Ou que la plante en question n’a jamais été commercialisée.
Sinon, l’AIS n’acceptera pas le nom choisi pour la nouvelle plante, et si le producteur ne modifie pas le nom, soit l’iris ne sera pas enregistré, soit il portera en fait un nom, celui accepté par l’AIS pour l’enregistrement, et un surnom, celui sous lequel il est connu au commerce. C’est loin d’être idéal !
Le mieux consiste à vérifier sérieusement que le nom auquel on pense n’est pas déjà porté. Et cette vérification n’est pas difficile : il existe un fichier des noms attribués consultable sur Internet, et en cas de doute il est toujours possible de demander une vérification approfondie au « registrar » de l’AIS.

La Maison Cayeux a déjà connu des incidents similaires, ces dernières années, aussi est-il vraisemblable qu’elle ne s’est pas de nouveau laissé piéger. Et qu’elle a demandé la ré-attribution du nom de ‘Aigue Marine’.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il est important de proposer trois noms sur la feuille d'enregistrement, cela facilite le travail du responsable ! Je n'ai pas encore reçu les certificats d'enregistrement de la part de l'AIS. ... et donc je ne sais pas enore si les noms proposés ont été accepté.
Jean Peyrard

Anonyme a dit…

Pour la question de réutilisation d'un nom s'ajoute aussi le problème de citation dans le pedigree d'un autre iris. Si la plante dont on veut réutiliser le nom a été effectivement détruite et qui n'a jamais été commercialisé MAIS apparaît dans le pedigree d'une autre plante enregistrée par l'AIS, on ne peut pas le faire.