23.9.02

SACRÉE BARBOUZE

Il me faut faire une rectification. Il m’est arrivé, notamment dans la chronique à propos des iris à barbes noires, de citer l’iris bleu de Lawrence Ransom « Barbouze ». J’aurais du dire SACRÉE BARBOUZE, puisque c’est ce nom qui a finalement été attribué à cette variété. Pourquoi avoir changé le nom ? Lawrence Ransom l’explique très bien dans sa lettre 2002 : « …en France, les obtenteurs donnent à leurs hybrides des noms français, qui font allusion à une personne, une particularité… Pour moi qui suis le « fruit d’une hybridation franco-britannique », c’est un problème délicat, car certains mots ont parfois, à l’usage, un double sens… Ah ! ce nom de BARBOUZE !! Il m’avait plu, et je l’avais attribué l’année dernière à une fleur qui porte de bien belles barbes contrastées… sans penser à d’autres « barbes »… de triste renommée dans l’Histoire. Cela me fut reproché !… Je le regrette profondément et espère que la nouvelle appellation « SACRÉE BARBOUZE » vous incitera à découvrir cette variété. »

On peut ajouter que ce vocable de « barbouze » possède aussi une autre signification, qu’ignore peut-être notre ami « hybride franco-britannique », qui est de désigner un garde du corps musclé, ou un membre des services de sécurité, dont la réputation n’a rien de poétique ! SACRÉE BARBOUZE replace bien le problème dans le sens recherché par l’obtenteur, celui d’une barbe particulièrement remarquable. Cette jolie fleur originale ne méritait pas d’être mêlée à une histoire de gros bras !

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