10.1.02

L’AVOIR OU PAS

Je veux parler de la fameuse Médaille de Dykes, si convoitée par tous les obtenteurs américains. Depuis sa création en 1920, peu nombreux sont ceux qui ont eu l’immense honneur de l’obtenir plus d’une fois.

Parmi ces champions, l’entreprise Schreiner se place délibérément hors concours avec 10 victoires en 43 ans :
- 1958 BLUE SAPPHIRE
- 1963 AMETHYST FLAME
- 1968 STEPPING OUT
- 1984 VICTORIA FALLS
- 1988 TITAN’S GLORY
- 1992 DUSKY CHALLENGER
- 1994 SILVERADO
- 1995 HONKY TONK BLUES
- 1999 HELLO DARKNESS
- 2001 YAQUINA BLUES.

Loin derrière on trouve ceux qui l’ont eue trois fois :
Orville Fay, avec
- TRULY YOURS 52
- MARY RANDALL 53
- RIPPLING WATERS 66
Paul Cook, avec
- SABLE NIGHT 54
- WHOLE CLOTH 62
- ALLEGIANCE 64
Ben Hager, avec
- VANITY 82
- BEVERLY SILLS 85
- EDITH WOLFORD 93.
Admirons la performance de ce dernier, dans une compétition de plus en plus acharnée.
Avec deux récompenses, il y a :
Hans Sass, avec
- RAMESES 32
- PRAIRIE SUNSET 43
Jacob Sass, avec
- THE RED DOUGLAS 41
- OLA KALA 48
Fred DeForest, avec
- ARGUS PHEASANT 51
- FIRST VIOLET 55
Neva Sexton, avec
- PACIFIC PANORAMA 65
- NEW MOON 73
Monty Byers, avec
- THORNBIRD 97
- CONJURATION 98
Un point, c’est tout.

On peut s’étonner de ce que des obtenteurs aussi brillants que Joë Ghio (pour MYSTIQUE en 80), Keith Keppel (pour BABBLING BROOK, en 62, au tout début de sa carrière) ou Jim Gibson (pour KILT LILT en 76) n’aient été couronnés qu’une seule fois, de même qu’on peut trouver miraculeux que Madame Kuntz, qui n’a enregistré qu’une seule variété, DEBBY RAIRDON, ait été récompensée pour cette unique prestation !

Par ailleurs, bien des hybrideurs considérés comme particulièrement doués n’ont jamais eu la chance d’être distingués comme ils l’auraient mérité. Je pense à Melba Hamblen, Joë Gatty, Gordon Plough, George Shoop ou Chet Tompkins, pour ceux qui sont récemment disparus. Quelques autres peuvent encore espérer : Lloyd Zurbrigg, ou Rick Ernst, par exemple.

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